
Ça y est, nous sommes confinés ! Emmanuel Macron nous l’a dit après nous avoir expliqué pourquoi avec une grande pédagogie. [ Je vais vous épargner la blague comme quoi, si vous n’êtes pas d’accord avec le confinement, c’est qu’en fait vous n’avez pas compris ce qu’il a dit et qu’il faut donc que vous réécoutiez encore et encore son discours. ]
Cette annonce n’a pas été une surprise. Cela fait un moment que nous en étions prévenus par toutes les télévisions, toutes les radios et tous les journaux du Gouvernement. Pardon ! Il n’y a pas de médias d’état en France ; il n’y a que des médias mainstream qui relaient sans filtre et sans aucun esprit critique la propagande gouvernementale. Pardon à nouveau ! Pas la propagande gouvernementale mais les informations obtenues de sources sûres. Bref !
Mais…
Combien de ces médias se sont inquiétés du fait que le principal argument pour justifier ce nouveau confinement, le nombre quotidien élevé de nouveaux cas, soit peu fiable ? J’y reviendrais plus loin.
Combien de ces télévisions et de ces radios se sont interrogées pour savoir pourquoi, alors qu’elles annoncent à cor et à cri depuis des mois la ‘seconde vague’, les hôpitaux n’aient à nouveau pas les moyens de faire face à une augmentation lente des hospitalisations lié à un regain saisonnier de cette maladie ?
Pourquoi n’ont-ils pas interpelé le gouvernement – qui a toujours assuré que tout serait prêt quand cette ‘seconde vague’ arriverait – quand des fermetures de lits ont été annoncées ces derniers mois dans une quinzaine d’hôpitaux malgré la pandémie en cours et alors que des services hospitaliers se sont mis en grève pour tenter de les empêcher ?
Pourquoi n’ont-ils pas été alertés par les cris d’alarme de professeurs et de chefs de service sur l’absence de l’augmentation pourtant promise par le gouvernement des capacités de lits de réanimation ?
Pourquoi n’ont-ils pas réagi quand, après avoir donné des fonds supplémentaires aux hôpitaux lors du Ségur de la santé, le gouvernement en a repris une part notable lors du vote du budget de la Sécurité sociale au titre du respect de l’ONDAM dont on sait depuis des années – et encore plus depuis cette crise sanitaire – qu’il est à l’origine des graves manques de personnels et de moyens dont souffrent tous les hôpitaux ?
Et combien, dans une analyse sur ces 10/15 dernières années, se sont questionnés sur le nombre d’hôpitaux qui ont été fermés (pas loin d’une centaine si j’en crois un article que j’ai lu lors du premier confinement) et le nombre de lits qui ont été supprimés (des dizaines de milliers) ? Et sur les conséquences que cela a aujourd’hui ?
Je ne me souviens pas non plus avoir vu relayées dans ces médias mainstream les condamnations de l’OMC sur les confinements à venir ? Notamment en raison des dégâts collatéraux que cela a occasionné sur les populations les plus pauvres, tant dans les pays les moins avancés que dans nos sociétés dites développées.
Cela aurait pourtant été l’occasion que ces médias se penchent sur les conséquences dramatiques du premier confinement ! Sur les conséquences des retards de dépistage et de soins de cancers, de maladies cardio-vasculaires et plus généralement de toutes les pathologies mortelles. Sur les dégâts psychologiques et même psychiatriques que cela a induit. Mais aussi sur l’augmentation de la pauvreté qu’il a occasionnée et sur tous les effets sanitaires, psychologiques, sociaux, sociétaux qui en ont résulté.
Sans aller sur ces aspects pathologiques, il aurait pu y avoir des interrogations sur l’absence de bien-être des françaises et des français lors du (des) confinement(s) ; et d’autres sur les restrictions portant sur des moyens de consolider nos défenses immunitaires nous permettant de lutter efficacement contre le coronavirus et contre le stress : fermer les salles de sport ; interdire les plages, les forêts, les sentiers de montagnes, les pistes cyclables, les berges des canaux à ceux qui en sont à plus d’un kilomètre. A l’inverse, à l’étranger, en Allemagne ou en Suisse, on pousse les gens à sortir ! On les encourage à faire du sport et à aller à la campagne, au contact de la nature, en plein air, sans limitation de distance. Mais les autorités ont choisi de responsabiliser leurs concitoyens et non pas de leur imposer des mesures coercitives. N’est-ce pas un sujet de réflexion ?
Mais plus que tout, ces médias auraient alors pu s’interroger sur les possibles stratégies sanitaires et sociales autres que celles menées jusqu’à maintenant en France pour lutter contre cette épidémie ; peut-être, tout simplement, en regardant ce qui a été fait ailleurs et qui a bien fonctionné. En un mot, réfléchir de façon autonome et indépendante (en fait, cela fait 6 mots ; tant pis). C’est pourtant le rôle d’un 4ème pouvoir digne de ce nom !
Non ! Les télés, radios, journaux mainstream se sont contentés de transmettre les informations ‘obtenues de leurs sources sûres’. Et de s’inscrire ainsi dans la stratégie de la peur développée par les autorités depuis le tout début de cette épidémie.
.
Il faut que nous voyions les choses en face. Ce reconfinement n’est pas dû à une augmentation exponentielle de l’épidémie de Covid 19 comme veut nous le faire croire le gouvernement qui compte sur notre peur de la maladie pour obéir sans broncher à ses diktats. Et sur les forces de l’ordre qui sont détournées de leurs missions d’assurer la sécurité et la paix publiques et de lutter contre la criminalité pour aller vers des opérations de surveillance et de contrôle de la population, voire de répression au travers des amendes.
Ce reconfinement est dû au manque de personnel, de moyens et de lits dans les hôpitaux ainsi que d’une stratégie de dépistage défaillante.
C’est en effet une crise de capacité de nos hôpitaux qui manquent de lits. Non seulement dans les services de réanimation comme l’a dit, sans doute de façon trop limitative, Emmanuel Macron, mais aussi dans les services d’urgence (y compris pour accueillir les malades atteints d’autres pathologies) et dans les services d’hospitalisation conventionnelle. Et faut-il rappeler ici que les services d’urgence crient misère depuis des années et des années et qu’ils sont régulièrement débordés, notamment lors des épidémies saisonnières de grippe avec des files de patients installés sur des brancards tout au long des couloirs.
Nous avons en France une stratégie de diagnostic de masse bien plus qu’une réelle stratégie préventive de dépistage mise en place à destination des populations les plus fragiles qui sont maintenant bien identifiées – les personnes âgées ainsi que les personnes souffrant d’hypertension, d’obésité, de maladies cardio-vasculaires, de problèmes respiratoires, avec des forts taux d’exposition aux diverses pollutions. Et par là-même, de protéger ces personnes qui sont celles qui risquent de développer des formes graves de la Covid 19 et de mourir. Il faudrait pour cela s’appuyer sur les médecins de ville et les gériatres des EHPAD qui ont été mis sur la touche pour concentrer tout sur les hôpitaux.
En outre, nous avons des tests PCR qui ne sont pas fiables. Pour reprendre l’explication scientifique, ces tests sont fiables jusqu’à 25 cycles d’amplification ; vous ne m’en voudrez pas de ne pas vous expliquer ce qu’est un cycle d’amplification car, honnêtement, je ne le pourrais pas. Si le test est positif, cela veut dire que l’on est porteur du virus SARS CoV 2. Mais en France – et dans d’autres pays européens – on est à 45 cycles ; la présence d’un fragment totalement inoffensif du virus fait ressortir le test comme positif. On ne sait pas quelle est la proportion de ces ‘faux positifs’ ; selon certains, cela pourrait être de l’ordre de 60/70%, voire plus ; et même beaucoup plus.
Et c’est là qu’une grande manipulation a été mise en place ! Les médias mainstream, depuis des jours et des semaines, mettent en avant ce chiffre pour nous convaincre d’une progression très rapide de la maladie appelée Covid 19, pour instiller en nous la peur de cette maladie. Nous avons tous en tête les annonces de ce type : « Santé publique France fait état ce vendredi 30 octobre de 49 215 nouveaux cas ces dernières 24 heures. » Mais il ne s’agit pas de personnes malades ! Il s’agit de personnes dont on a déterminé, avec la fiabilité que je viens de rappeler, qu’elles sont porteuses du virus.
Le but est de faire peur. Le but est de faire en sorte que les gens soient prêts à sacrifier leur liberté pour, soi-disant, leur santé et leur sécurité. C’est ce chiffre qu’Emmanuel Macron a notamment mis en avant pour nous faire accepter ce nouveau confinement.
[ Une parenthèse pour rappeler que cet arbitrage entre liberté et sécurité a déjà été utilisé quand le 1er gouvernement Macron a transféré dans la loi commune, au nom de la lutte contre le terrorisme, la majeure partie des dispositions de l’Etat d’urgence. Ce dispositif d’exception, très liberticide dans certains de ses aspects (par exemple, les assignations à résidence peuvent être décrétées par une personne, le Préfet, en dehors de tout jugement ; ce dernier peut aussi décider de sa seule autorité des perquisitions dites administratives dans des lieux privés et à n’importe quelle heure) est ainsi devenu permanent. Puis-je rappeler que dans tous les régimes autoritaires, la sécurité (ou tout du moins l’interprétation qu’en donnent les dirigeants) prime toujours sur la liberté des citoyens ? ]
Ce chiffre de porteurs du SARS CoV 2 n’est donc pas pertinent pour juger de l’ampleur de l’épidémie actuelle. Car le véritable indicateur d’une épidémie, c’est le nombre de décès ; il ne faut pas cesser de le rappeler. On évalue à près de 37 000 le nombre de morts depuis son arrivée en France. On commence d’ailleurs à s’interroger si le virus n’a pas commencé à circuler non pas en décembre, mais dès l’automne 2019 et peut-même, pendant l’été.
Quand on entre un peu plus dans les détails, on constate que l’âge médian des personnes décédées est de 84 ans et que 90% avaient plus de 65 ans. Ou encore que la moitié des personnes de plus de 80 ans décédées avaient, du fait de leur état général, une espérance de vie extrêmement courte (1 an voire 2). On relève aussi que les décès sans comorbidité connue sont extrêmement rares.
La manipulation des données me semble là aussi avérée. Dans mes navigations sur les réseaux sociaux, j’ai vu le témoignage d’une femme s’indignant que le décès de son père âgé de 90 ans soit attribué à la Covid 19 alors qu’il était en phase terminale d’un cancer généralisé. Ou les interrogations d’un médecin hospitalier devant l’instruction de son ARS d’attribuer les décès au SARS CoV 2 dès lors que le test était positif et quelle que soit la maladie en cours de traitement.
On ne peut aussi que s’étonner de voir que le virus de la grippe tue plus que celui de la Covid 19. On n’a pas jugé bon toutes ces dernières années, y compris les années où l’épidémie de grippe a été particulièrement meurtrière, d’instaurer des couvre-feux, de confiner toute la population ou de l’obliger à porter des masques. Nos médias mainstream, qui sont particulièrement offensifs sur le respect de cette mesure, ne se posent pas la question ; pourquoi ?
Ah les masques. Quelles belles muselières ! Quelle atteinte aussi à notre liberté de vivre tout simplement ! Je ne dénie pas son utilité dans les lieux couverts ou pour les personnes fragiles. Mais pour toute la population, même dehors et à partir de 6 ans ?
Le nouveau protocole sanitaire pour l’Education nationale prévoit en effet que le port du masque est obligatoire dès le cours préparatoire et donc pour tous les élèves à partir de 6 ans. Vous avez bien lu : port obligatoire du masque dès l’âge de 6 ans ! Dans quel monde sommes-nous pour imposer cette contrainte physique, émotionnelle, psychologique, sociale, potentiellement dangereuse pour leur santé, à tous nos enfants et tous nos petits-enfants dès leur plus jeune âge ? Ceci d’autant plus que, même si le débat entre scientifiques n’est pas totalement clos, leur contagiosité est faible. Une certitude toutefois ; les enfants contaminés ne souffrent que de formes bénignes de la maladie.
Et toujours cette stratégie de la peur. Portez le masque parce que, sinon… le ciel va vous tomber sur la tête ! Jusqu’où ira cette volonté délibérée de faire peur et d’imposer par ce biais ses diktats ? Et quoi encore ? Au prochain épisode de gastro-entérite, nous faudra-t-il porter des couches sur nos pantalons ?
J’y vois aussi une belle manipulation. Il faut nous obliger – à défaut de nous convaincre – à porter un masque quels qu’en soient les inconvénients tant sanitaires (et ils sont nombreux ; voir les nombreuses alertes des pneumologues) et psychologiques que relationnels et sociaux pour que, quand le vaccin arrivera, nous soyons prêts et même heureux de nous faire vacciner !
Soyons conscient aussi que l’optique de Big Pharma est de vacciner toute la population comme cela est complaisamment relayé par le gouvernement et les médias mainstream. Non pas seulement la population à risque que l’on connait bien maintenant mais toute la population ! Alors que, par exemple pour la grippe qui, je le rappelle, tue plus que la Covid 19, la vaccination n’est que conseillée et uniquement pour les personnes les plus vulnérables.
Et la vaccination sera-t-elle obligatoire ou ‘vivement conseillée’ ? Pour tous ou seulement pour certaines professions ? Ce vaccin sera-t-il ajouté au cocktail de 11 vaccins obligatoires pour les enfants avant toute entrée en collectivité, à savoir dès leurs tous premiers mois s’ils vont dans une crèche ou chez une assistante maternelle ?
Et quelles seront l’efficacité et la fiabilité de ces vaccins développés dans l’urgence, sans le respect de certaines procédures comme c’est normalement le cas ? Il va sans dire que les bénéfices de ces vaccins iront dans les poches des grandes sociétés pharmaceutiques engagés dans une compétition uniquement financière – j’ai des doutes quant à leur altruisme. Mais il faut aussi savoir que les risques liés aux effets secondaires, des plus bénins au plus graves, en seront supportés par les Etats ; par vous et par moi. Cherchez l’erreur !
.
Oui ! Nous entrons dans une (nouvelle) période difficile. Lors du premier confinement, nous avions tous l’espoir – certes quelque peu teinté de scepticisme – que le jour d’après ne serait pas comme le jour d’avant. Il me semble aujourd’hui plus difficile d’y croire.
C’est un défi. Et maintenant encore plus qu’avant, il faut que nous éteignions la télé et que nous allumions notre cerveau.
Il faut maintenant encore plus qu’avant que nous pensions et réfléchissions par nous-même, que nous exercions notre esprit critique.
Il faut maintenant encore plus qu’avant que nous ne laissions pas le gouvernement et ses organes de propagande penser pour nous et nous laver le cerveau afin que nous fassions ce qu’il dit sans réfléchir et sans regimber.
Il y va de notre dignité d’être humain ! Il y va de notre liberté !
tout ce matraquage de donnees et tissus de mensonges créent un climat de peur. Peur de ne pas être soigne pour quelque maladie que ce soit peur de perdre son travail peur. Peur….. on dirait qu ils savent pointer la ou ça fait mal
Mais contrairement au premier confinement on réalise de l absurdité et on se commence à se réveiller.
J’aimeAimé par 1 personne
Dès que l’on comprend que ce qu’ils veulent, c’est créer en nous la peur, cela ne fonctionne plus. Et on (re)devient des êtres libres.
Il faut que de plus de gens redeviennent libres ; nous pourrons alors faire exploser la chape sous laquelle ils veulent nous emprisonner, nous ensevelir.
J’aimeJ’aime
Oui exactement
J’aimeJ’aime