On peut se poser la question !!!
« Le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant » s’est engagé Emmanuel Macron devant 30 millions de françaises et de français le 16 mars 2020. Mais de nombreuses décisions prises par ce gouvernement Macron / Philippe font craindre que cela ne soit qu’une annonce, qu’un enfumage, que « les sanglots longs des violons de l’automne (qui ont troublé) mon cœur d’une langueur monotone » pendant le confinement ne se transforment à son issue, en une énoooorme et incontrôlable crise de larmes hivernale !
On pourrait ici établir un long et large inventaire de toutes ces décisions, de toutes ces annonces, de tous ces faits qui instillent le doute sur l’authenticité de la volonté de ce gouvernement Macron / Philippe à procéder à de réelles évolutions par rapport au ‘jour d’avant’. Mais je crains qu’il ne soit incomplet, trop synthétique, peu explicatif.
Ainsi, au fil du temps, sur ce blog, je reviendrai sur ces éléments qui font craindre que le ‘jour d’après’ soit ‘pire que le jour d’avant’. Je me laisserai certes guider par l’actualité mais je reviendrai également sur certaines décisions arrêtées, parfois sans aucune concertation démocratique car prises par ordonnance, depuis le début de la crise sanitaire. Et je remonterai plus loin dans le temps ; jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron et même au-delà. Je souhaite mettre en exergue tous les éléments qui alimentent notre suspicion et notre méfiance.
Je vais rapidement parler des attaques au Code du travail des toutes premières ordonnances de mars 2020 et de l’une des dispositions du projet de loi « portant diverses dispositions urgentes face à l’épidémie de Covid-19 » que l’Assemblée Nationale a voté le 15 mai. Le détricotage commencé par les lois El Khomri, continué par les ordonnances Pénicaud, se poursuit !
Je veux parler du scandale des ventes de masques par la grande distribution. Je veux parler des ‘magouilles’ du gouvernement pour faire avancer à marche forcée des projets néfastes pour l’environnement et très contestés. Je veux parler fiscalité et justice fiscale ; vaste sujet s’il en est. Je veux parler de la dette et des multiples options qui sont ouvertes aujourd’hui, si on veut les saisir. Je veux parler de cette société de surveillance que ce gouvernement installe petit à petit, sans qu’il y ait de réelle concertation démocratique…
Beaucoup de sujet à venir.
A bientôt donc !